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 Histoire de Lagardiolle 

Edifié sur un mamelon à 225 mètres d’altitude, le château fort avec ses remparts et ses courtines, son pont-levis et ses douves, dominait la ville, ses deux églises et ses murailles. Du haut de ses tours de garde, il surveillait dans la plaine les “masatges” et les métairies disséminées sur les terres cultivables. Son rôle était alors de défendre et mettre à l’abri les habitants en cas d’éventuelles incursions et pillages par les bandes armées ou en temps de guerre par les armées régulières, ce qui justifie sans doute le nom de La Gardiolle.

 

 

 

 

Au Xlll -ème siècle Jordain Il de Saissac, Seigneur de La Gardiolle et autres places dépose devant l’inquisition. 

Au XIV -ème siècle Géraud de Belleserre rend hommage en 1389 à Charles VI, roi de France, pour la baronnie de La Gardiolle et la mitoyenneté de Dourgne et Arfons.

C’est vers la fin du XIV -ème siècle que dans la Haute Ariège, vivait un seigneur puissant, Jean Ier, chevalier, seigneur des Fornets, Rabat et autres places, sénéchal du pays de Foix racine d’une longue lignée qui disparaîtra en 1748.

 

Prise de Lagardiolle (Mémoires du baron d’Ambres)

 « En octobre 1587, Montgomery fâché de la perte de son lieutenant et de sa compagnie, voulut se venger en assiégeant Lagardiolle. On tira cent coups de canon avec trois pièces.

 Celui qui commandait se rendit à midi et s’il eut tenu jusqu’à trois heures, il eut été secouru, car le sieur de Joyeuse, les sieurs d’Ambres, vicomte de Mirepoix, Cornusson, Férals, des Honnens, s’y rendirent et trouvèrent le lieu brûlé.

Ils suivirent le canon que le comte retirait à Revel mais ils le trouvèrent déjà en sûreté. Alors ils prirent chemin vers Saint Julien de Gras Capou et rencontrant un régiment ennemi, ils le mirent en fuite. Heureusement ce régiment put se retrancher dans ce qui restait du fort et des anciens fossés de Paleville. Le vicomte de Mirepoix eut son cheval tué et quelques autres blessés.

Le sieur grand prieur alla loger à Saint Julien. En ce temps-là il fut nommé duc de Joyeuse par la mort de ses frères et il eut la dispense de la croix »

Jean Roger de Foix, seigneur de Canté, vicomte de Rabat baron de La Gardiolle, succède en 1622 à son frère Georges mort au siège de Montauban. Il meurt en février 1668 laissant pour successeur le marquis de Foix-Rabat, son fils.

C’est en 1748, que Elisabeth de Foix, veuve de messire Pierre de Montesquieu lègue ses biens au puissant seigneur François Charles de Rochechouart, maréchal, comte de Saxe. Celui-ci vend la seigneurie de La Gardiolle à messire Jean-Jacques d’Avessens de Saint-Rome, seigneur de Moncal, Montesquieu et autres places pour la somme de 62.000 livres.

 Le château est toujours la propriété de ses descendants.